- Accueil
- Qui sommes-nous ?
- Églises
- Conférences
- Évènements
- Galerie Saint Séverin
- Column 1
- Histoire
- Expositions
- S’y rendre
- Column 2
- HorairesOuvert 24/7Adresse4, rue des prêtres Saint-Séverin, 75005 Paris
- Actualités
- Contact
« Les visages du Christ dans l’art »
Cycle 2022 – Un nouveau visage du Christ au XXe siècle
13 janvier 2022 – Conférence proposée au Collège des Bernardins et en ligne
«Le visage du Christ chez les Nabis. Du symbolisme et de Gauguin au nouvel ordre classique de Maurice Denis»
par Martine Sautory, historienne de l’art
RÉSERVATIONS
Bernardins (réservation vivement recommandée) : cliquez ici
Conférence en ligne via Zoom(réservation obligatoire) : cliquez ici
«A la fin du 19e siècle, Paul Sérusier, massier à l’académie Julian, et ses amis se réunissent en un groupe d’artistes : les Nabis, mot hébreu qui signifie « prophète qui traduit les paroles de Dieu ». En réaction à l’académisme dominant, les jeunes gens s’initient à « la leçon » de peinture de Paul Gauguin, auteur du Christ jaune, que Sérusier a reçue à Pont-Aven en Bretagne. Plus attirés par les philosophes antiques, la théosophie et l’ésotérisme, plutôt que par les mystères de la foi, seuls trois d’entre eux s’attachent à la figure du Christ.
Présent dans l’œuvre de Paul Sérusier, c’est essentiellement dans ses décorations religieuses tardives que le Christ apparaît alors que chez Jan Verkade, peintre danois, soumis à l’esthétique de l’abbaye de Beuron où il s’est retiré, la représentation se fige en une expression hiératique. Mais pour le fervent Maurice Denis, théoricien du groupe et artisan du renouveau de l’art sacré au début du siècle suivant, les nombreuses représentations du Christ, véritable compagnon de route, évoluent au gré des aléas de sa vie. Cœur battant de sa chapelle privée à Saint-Germain-en-Laye, son visage vu à travers la treille organise et irradie sur l’ensemble de la décoration.»
Martine Sautory
Présent dans l’œuvre de Paul Sérusier, c’est essentiellement dans ses décorations religieuses tardives que le Christ apparaît alors que chez Jan Verkade, peintre danois, soumis à l’esthétique de l’abbaye de Beuron où il s’est retiré, la représentation se fige en une expression hiératique. Mais pour le fervent Maurice Denis, théoricien du groupe et artisan du renouveau de l’art sacré au début du siècle suivant, les nombreuses représentations du Christ, véritable compagnon de route, évoluent au gré des aléas de sa vie. Cœur battant de sa chapelle privée à Saint-Germain-en-Laye, son visage vu à travers la treille organise et irradie sur l’ensemble de la décoration.»
Martine Sautory
Crédit photo : Maurice Denis, Le Christ vert, 1890, huile sur carton, 21 x 15 cm. musée d’Orsay