Exposition visible jour et nuit, 24h/24 et 7j/7, du 28 mars au 25 mai 2024, à la Galerie Saint-Séverin. La visite est gratuite.

Vernissage le jeudi 4 avril 2024 de 18h30 à 21h, en présence de l’artiste Marie-Noëlle Décoret et du commissaire invité frère Marc Chauveau.

 

Marie-Noëlle Décoret

Marie-Noëlle Décoret vit et travaille en Bourgogne.

Elle entreprend en 1994 – lors de son séjour à Rome – une réflexion sur la perception visuelle qu’elle poursuivra par la suite dans différents travaux. Elle révèle avec subtilité la trace, la mémoire de la présence d’êtres, laissée dans des lieux : mots brodés en blanc sur des mouchoirs blancs ; traces de crucifix à peine perceptibles sur les murs d’une institution religieuse; vide pénétrant de chambres d’isolement en hôpital psychiatrique. Dans chacune de ces séries on ressent une présence humaine en filigrane.

En 2006, elle réside au couvent de La Tourette – construit par Le Corbusier pour les Dominicains en région lyonnaise – et réalise quatre séries de prises de vue dans les cellules du couvent aux solstices et aux équinoxes. Même sujet, même cadrage, même protocole à chaque fois afin de mieux révéler les variations de la lumière dans l’architecture.

Le jeu de l’ombre et de la lumière est au cœur de sa série Tunnels, dont trois épreuves font partie des collections du Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou. Suivre le lien : https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/personne/cEnpL9

Plusieurs de ses œuvres figurent aussi dans les collections du Fonds National d’Art Contemporain, de la Bibliothèque Nationale de France, du FRAC Franche-Comté.

Pour en savoir plus, retrouvez Marie-Noëlle Décoret sur son site : https://marienoelledecoret.com/

Marie-Noëlle Décoret devant son installation.
© Courtesy de l’artiste

« La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jean 1,5)

L’œuvre exposée ce printemps à la Galerie Saint Séverin est issue de la série Tunnels initiée par Marie-Noëlle Décoret en 1999. Elle a été choisie pour entrer en résonance avec le temps liturgique, le temps pascal.

Ces photographies argentiques nécessitent un long temps de pose pour pouvoir capter les subtilités de l’obscurité, saisir la présence de la lumière dans les ténèbres. Les tunnels ont été choisis par Marie-Noëlle Décoret car taillés de la main de l’homme.

Ici, l’accrochage de la photographie et le tirage numérique en panoptique sont une invitation à entrer dans l’œuvre et à passer des ténèbres à la lumière.

L’image exposée est aussi le rappel de l’espérance qu’au cœur de toute ténèbre, une lumière luit. À Pâques la lumière de la vie a resplendi dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie.

Frère Marc Chauveau, mars 2024

 

Pour écouter Marie-Noëlle Décoret parler de son installation à la Galerie Saint Séverin et répondre aux questions de Nathalie du Moulin de Labarthète appuyez sur la flèche.

 

 

 

 

Durant l’installation de 26 – La Cra (Photographie analogique 1999, Tirage numérique 2024, i190 x 280 cm. Photo © Courtesy Marie-Noëlle Décoret) une équipe de l’émission Le Jour du Seigneur était là.

Faites comme plus de 600000 téléspectateurs qui ont suivi l’émission du dimanche 14 avril 2024 sur France 2 à 10h30, retrouvez-nous en replay en suivant ce lien : https://www.lejourduseigneur.com/revoir-lemission

 

Pendant quelques jours l’installation de Marie-Noëlle Décoret a été cachée au public. Elle a été révélée pour la veillée pascale.
Photos © Martine Sautory

A lire aussi la chronique de Jean Deuzèmes sur le site de Saint-Merry-hors-les-murs en suivant ce lien :
https://saintmerry-hors-les-murs.com/2024/04/20/marie-noelle-decoret-la-lumiere-luit/

Ont participé à la réalisation et au montage de l’exposition de Marie-Noëlle Décoret, invitée par fr Marc Chauveau :
Martine Sautory, Nathalie du Moulin de Labarthète, Laure de Bonnières, Marco V. Alvarez D., Pierre-Jean Delage pour Duograph.

Légende de la photo titre : Marie-Noëlle Décoret, 91 – Gontran, photographie analogique, 2000, tirage gélatino-argentique 1/3, 80 x 120cm, Collection MNAM, Centre Georges-Pompidou © Courtesy de l’artiste