Le film « Thérèse » d’Alain Cavalier, avec Catherine Mouchet, un des plus grands chefs-d’œuvre ayant comme sujet une vie de saint, ressort le 6 octobre en version restaurée.

A cette occasion, Art, Culture et Foi / Paris est heureux de vous proposer une séance exceptionnelle en présence du réalisateur vendredi 8 octobre 2021 à 19h10 au Cinéma Reflet Médicis (3 rue Champollion – 75005 Paris). Pour réserver vos places, cliquez ici.

© Tamasa Distribution

Le film

En 1986, sortait le biopic très pictural de sainte Thérèse de Lisieux réalisé par Alain Cavalier. Dévoilé et primé au Festival de Cannes, acclamé par le public, récompensé par une moisson de césars, le film est à nouveau en salle le 6 octobre dans une copie restaurée par Alain Cavalier lui-même.

Thérèse Martin entre au Carmel de Lisieux avec ses trois sœurs à la fin du XIXe siècle. Elle est gaie, ouverte, idéaliste. Les réalités du couvent, son désir de perfection, la mort de son père, les privations et le manque de soins altèrent sa santé. Elle lutte à la fois contre la souffrance physique et l’épreuve de la foi. Elle meurt de tuberculose à vingt-quatre ans en laissant un cahier où elle raconte sa “petite vie”. Il est traduit dans le monde entier. Sa tombe devient un lieu de pèlerinage.

© Tamasa Distribution

« Thérèse », un film de Alain Cavalier

Avec Catherine Mouchet, Aurore Prieto, Clémence Massart, Jean Pelegri

France – 1986 – Couleur – 1h30

Film restauré en 4K par TF1 Studio avec le soutien du CNC

Distribution Tamasa avec le soutien du CNC

Thérèse fut à sa sortie couronné de nombreux prix, en particulier :

◾ Festival de Cannes 1986, Prix du Jury

◾ Prix Méliès 1986

◾ Césars 1987 Meilleur Film, Meilleur Réalisateur, Meilleur Scénario, Meilleur Espoir Féminin, Meilleure Photographie, Meilleur Montage

Alain Cavalier, le réalisateur

© Festival de La Rochelle Cinéma – Philippe Leb

Né en 1931 à Vendôme. Après avoir préparé une licence d’histoire à la Sorbonne il entre à l’IDHEC. En 1957 il devient l’assistant de Louis Malle pour Ascenseur pour l’échafaud et Les Amants en 1958 avant de réaliser le court métrage Un Américain et, puis collabore avec François Billetdoux au scénario de La Frontière qui ne verra jamais le jour. Le Combat dans l’île en 1962 remporte un vif succès critique de même que L’Insoumis en 1964 dans lequel Alain Delon joue l’un de ses meilleurs rôles. La Chamade d’après Françoise Sagan, tourné en 1968, surprend chez un cinéaste « engagé ». La carrière d’Alain Cavalier désoriente bien que Mise à sac apparaisse comme un excellent film à suspense. Le cinéaste interrompt ses activités quelques temps puis réapparait avec Le Plein de super. En 1978 et 1979, il met en scène deux films très différents dont Ce répondeur ne prend pas de messages, éblouissant exercice de style douloureusement tragique par son sujet et étonnamment réussi dans sa forme technique et plastique. L’immense succès de Thérèse en 1986 fait la notoriété de ce filmeur qui décide de tourner plus tard avec une simple caméra DV, sans équipe, et d’abandonner la fiction et commence à travailler avec la matière de son intimité avec Le Filmeur, son journal intime, puis Irène sur la disparititon de sa compagne Irène Tunc. En 2011, Pater, avec Vincent Lindon, est présenté à Cannes et remporte un succès critique et public.