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Janvier, février, mars 2024 : retrouvez le cycle de conférences aux Bernardins «Grandeur et misère du corps humain dans la Bible et dans l’art»

Crédit image : Albrecht Dürer, Adam et Ève, gravure sur cuivre, 1504

Grandeur et misère du corps humain
dans la Bible et dans l’art

Programme et inscriptions

Ce nouveau cycle de neuf conférences est proposé simultanément au Collège des Bernardins et en ligne (visioconférence).

  • Le corps aujourd’hui : entre record et décor
    par Mgr Pascal Ide, médecin, docteur en philosophie et en théologie
    Jeudi 11 janvier 2024, 18h30
    Détails et inscription : cliquez ici

  • Le corps et l’âme : du sens aux sens dans les images médiévales
    par Cécile Voyer, professeure d’histoire de l’art médiéval à l’Université de Poitiers
    Jeudi 18 janvier 2024, 18h30
    Détails et inscription : cliquez ici

  • Ce que les peintres nous disent des figures d’Adam et Ève
    par Mélina de Courcy, professeure d’histoire de l’art au Collège des Bernardins
    Jeudi 25 janvier 2024, 18h30
    Détails et inscription : cliquez ici

  • Corps absent, corps de résurrection
    par Jean-Paul Deremble, théologien et historien de l’art
    Lundi 29  janvier 2024, 18h30
    Détails et inscriptions : cliquez ici

  • Quand corps et danse entrent en scène
    par Brigitte Lefèvre, ancienne Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris, de 1995 à 2014, Présidente d’associations culturelles
    et Martine Kahane, historienne de l’art. Conservatrice générale des bibliothèques
    Jeudi 8 février 2024, 18h3
    Détails et inscription : cliquez ici

  • Se vaincre soi-même ?
    par Charlotte Seince, écrivaine, auteure de Le prix de la jubilation
    Jeudi 29 février 2024, 18h3
    Détails et inscription : cliquez ici

  • Le Corps christique, souffrance et gloire, dans l’art contemporain
    par Isabelle Saint-Martin, professeure d’histoire de l’art (E.P.H.E)
    Jeudi 7 mars 2024, 18h3
    Détails et inscription : cliquez ici

 

Présentation du cycle

Nous le savons, dans le Nouveau Testament, et spécifiquement dans la théologie de saint Paul, le mot « corps » renvoie à des réalités diverses puisque l’Église elle-même est définie comme « Corps mystique du Christ », dont chacun de nous est un membre (cf. Col 1, 24).

Or, dans le cadre de ce nouveau cycle de conférences, c’est le corps humain, dans sa plus large acception, qui sera à l’honneur : d’une part comme vecteur puissant de notre vie terrestre,  d’autre part comme entité indissolublement liée à la résurrection de la chair, ainsi que nous le proclamons dans le Credo.

Quel que soit son statut, le corps a été dès les origines de la pensée grecque antique au centre de multiples spéculations philosophiques, notamment chez Platon qui le décrivait comme le tombeau (momentané) d’une âme immortelle, laquelle retournait dans un au-delà, le monde des idées, dès la mort du corps physique.

De même, en tant qu’enveloppe charnelle nous accompagnant jusqu’à notre mort, le corps demeure un enjeu majeur de la spiritualité chrétienne dès les premiers siècles. Saint Paul en fait clairement un objet de lutte et d’ascèse dans l’optique du salut : « Mais je traite durement mon corps et le tiens assujetti, de peur qu’après avoir proclamé le message aux autres, je ne sois moi-même éliminé. » (1 Co 9, 27) 

Mais si le corps est bien le fruit de toute une réflexion théologique qui a parcouru l’Occident chrétien, il demeure également un sujet de prédilection dans le champ artistique. Inerte, en mouvement, dans une forme olympique, ou atteint par les affres de la maladie, le corps a fasciné les artistes en tous temps par sa beauté plastique mais également parce qu’il a été le lieu d’incarnation du Verbe fait chair.

Il ne saurait cependant se résumer à ces deux aspects, et bien d’autres dimensions, abordées dans ce cycle, tenteront de nous transmettre, par touches successives, ce que le corps peut nous enseigner, qu’il s’agisse de la pensée aristotélicienne pour qui le corps, via le truchement des sens, est le lieu privilégié de toute connaissance, ou du péché originel comme révélateur de sa nudité (« Leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils surent qu’ils étaient nus » Gn 3, 7).

Dans un autre registre, le corps peut être exalté à travers l’art de la danse, comme il peut se vivre, au cœur de la souffrance et du dénuement, en union avec la Passion du Christ, ce qui sera à l’origine, dans la seconde moitié du XXe s., des représentations « scandaleuses » du corps christique chez des artistes tels que Germaine Richier. 

En cette année 2024, marquée par la tenue des J.O à Paris, puisse  ce nouveau cycle de conférences d’Art, culture et foi  / Paris faire écho à cette manifestation internationale !                                                                                                  

Daniel  Zanchi 

 

Programme à télécharger

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